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Actualités féministes semaine du 6 au 12 Mars 2022

13 mars 2022

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien. J’espère que vous avez passé une bonne semaine. C’est parti pour les actualités féministes de la semaine 10 qu’il ne fallait pas louper. Semaine du 6 au 12 mars 2022.

Eric Zemmour : 8 femmes accusent, le candidat à l’élection présidentielle d’extrême droite, de violences sexuelles

Première info: comme d’habitude, on commence par les actualités de la France. Le 8 mars dernier, le journal Médiapart a publié sur son site, une enquête, dans laquelle 8 femmes accusent le candidat d’extrême droite, Eric Zemmour de violences et d’agressions sexuelles.

Certaines de ces femmes avaient déjà témoigné l’année dernière dans le journal.

Voici un petit extrait du reportage, disponible en intégralité pour les abonnés de Médiapart.

Donc, en plus d’avoir été condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine. Eric Zemmour serait également un agresseur sexuel.

Pour info : il n’a pas démenti les accusations des présumées victimes.

Gérard Depardieu : Mis en examen pour viols et agressions sexuelles

Seconde info: jeudi dernier, le 10 mars, la cour d’appel de Paris a confirmé la prolongation de la mise en examen de l’acteur français Gérard Depardieu. Rappel des faits : en aout 2018, la comédienne Charlotte Arnould âgée de 22 ans au moment des faits a déposée une plainte pour viol et agressions sexuelles contre le comédien. Les agressions se seraient passées à deux reprises. L’affaire, dans un 1er temps, a été classée sans suite. Puis a été repris par le juge de l’instruction.

Le procureur général de Paris Rémy Heitz, a affirmé jeudi dernier que : “La chambre de l’instruction considère ainsi qu’il existe, à ce stade des indices graves ou concordants, qui justifient que Gérard Depardieu demeure mis en examen”.

L’acteur quant à lui, clame toujours son innocence.

Côté international, aujourd’hui je décrypte les actualités de la Corée du Sud, du Sénégal et du Guatemala.

Corée du Sud : Le candidat conservateur, anti-féministe, Yoon Suk Yeol a remporté l’élection présidentielle

En Corée du Sud : mercredi dernier, le 9 Mars le candidat misogyne et conservateur Yoon Suk Yeol a remporté l’élection présidentielle avec 48.5% des voix. Il a notamment été élu grâce à son programme anti-feministe.

En effet, il a surtout obtenu le soutient et les votes de jeunes hommes âgés de 20 à 39 ans. Des masculinistes qui considèrent que tous les maux de la Corée du Sud sont dus aux féministes. Ils se considèrent également discriminés à cause de leur statut d’homme.

Selon le classement de l’OCDE, la Corée du Sud est le pays développé le sexiste au monde. Et l’ONU classe la Corée à la 102 ième place sur 156 en matière d’égalité femmes/hommes.

Le masculinisme est une idéologie qui prétend que les hommes seraient discriminés à cause du féminisme. Les masculinistes sont des anti-feministes. Ils partent du principe que les hommes auraient perdu de leur virilité à cause des féministes qui demandent l’égalité des droits entre les sexes.

Sénégal : Manifestation des Sages-Femmes pour plus de sécurité

Lundi dernier, le 7 mars s’est tenu à Dakar au Sénégal, une marche organisée par l’Association Nationale des Sages-Femmes de l’Etat du Sénégal. Cette marche avait pour but de dénoncer les violences que les sages-femmes subissent dans l’exercice de leurs fonctions.

L’association a par ailleurs annoncé décréter des journées de « maternités sans sages-femmes » si l’Etat ne met en pas en place, dans tout le pays un système permettant de travailler en toute sécurité.

La présidente de l’association, Bigué Ba Mbodj, souligne les conditions de travail difficile pour les sages- femmes qui partent souvent travailler la nuit, dans des régions très reculées du pays.

Guatemala : Le gouvernement a durci ses lois contre l’IVG

Le 8 mars dernier, le parlement conservateur du Guatemala a adopté une loi pour la protection de la vie de famille”. Cette loi vient durcir celle en vigueur en matière d’avortement. Elle punit d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison, contre 3 actuellement, toute femme qui “a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue”. Le texte prévoit également une peine pouvant aller jusqu’à cinquante ans de prison pour les personnes ayant pratiqué “un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme” et qui provoquent son décès.

C’est terminé pour les actualités de la semaine 10, si le podcast vous plaît n’hésitez pas à laisser un commentaire et à le partager autour de vous.

Prenez soin de vous. Gros bisous.